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février 2016

Il n’y a jamais eu de meilleur moment pour être entrepreneur en Europe

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C’est le géant Google qui le dit. Il joint d’ailleurs le geste à la parole en investissant 27 millions d’euros (dont 2,26 millions en Belgique) dans des projets médiatiques.

Google a alloué 27 millions d’euros aux premiers financements de projets médiatiques européens dans le cadre de son fonds ‘Digital News Initiative Innovation Fund’, a annoncé mercredi le géant de l’Internet américain. Ce fonds, créé l’année dernière, réserve 150 millions d’euros au financement de projets numériques innovants au sein de la presse européenne.

2,26 millions € Le montant débloqué par Google pour 6 projets médiatiques belges. 

Le géant américain a rendu public un seul projet belge car les formalités avec les autres partenaires ne sont pas tout à fait terminées, explique-t-il. De Persgroep (L’Echo, De Tijd, De Morgen…) recevra ainsi un soutien, dont on ne connaît pas (encore) le montant, pour son projet ‘Digital news rack’ avec lequel l’entreprise belge souhaite diffuser l’information numérique dans certains lieux. C’est par exemple le cas d’une salle d’attente d’un médecin qui aurait pris un abonnement à ce service et où il serait dès lors possible de lire gratuitement un magazine dans sa version numérique.

Retard numérique

L’Europe a du pain sur la planche dans le numérique. Elle prévoit en effet que le manque de savoir-faire en la matière va causer un déficit de près d’un million d’emplois en 2020.

“Seules 22% des PME belges vendent par exemple des produits en ligne et 40% possèdent un site internet.”

THIERRY GEERTSDIRECTEUR DE GOOGLE Belgique

Un phénomène qui touche également la Belgique, où les PME sont très peu présentes sur internet, selon Thierry Geerts, directeur de Google Belgique. “Seules 22% d’entre elles vendent par exemple des produits en ligne et 40% possèdent un site internet. Cette présence est pourtant vraiment nécessaire et permet d’avoir accès à un marché de 500 millions de consommateurs”, insiste ce responsable belge du géant américain.

“Dans un triangle composé du consommateur belge, de l’Europe et de l’entrepreneur, c’est le premier qui est le plus à l’aise avec les nouvelles technologies. S’il ne trouve pas son bonheur sur des sites belges, il ira voir ceux d’autres pays”, déplore-t-il.

Google met la main à la pâte

Pour réduire ce retard numérique européen, Google a lancé son projet ‘Growth Engine’. Avec un investissement de 25 millions d’euros, celui-ci visait à offrir à un million d’Européens une formation gratuite pour acquérir des compétences numériques d’ici fin 2016. Cet objectif ayant déjà été atteint, l’ambition est désormais de former un million de personnes en plus pour la fin de l’année.

En Belgique, cela prend la forme de l’Atelier digital, où les PME peuvent acquérir ce savoir-faire afin de continuer à développer leur entreprise. Jusqu’à présent, environ 3.000 formations ont déjà eu lieu et le cap des 10.000 devrait être franchi fin décembre.

Matt Brittin, président EMEA Business & Operations de Google, était invité à un débat international organisé à Bruxelles autour des compétences numériques et des mesures que doit prendre l’Europe dans ce domaine. Il a déclaré qu’“il n’y a jamais eu de meilleur moment pour être entrepreneur en Europe”.

Lien:

http://www.lecho.be/entreprises/tic/Il_n_y_a_jamais_eu_de_meilleur_moment_pour_etre_entrepreneur_en_Europe.9736493-3060.art

Date de parution :

24/01/2016

Auteur :

Danaé Malengreau

Innovation, les 5 mantras qui font la réussite des start-up

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C’est LA grande peur du moment. Celle que les grands partons exorcisent en jouant les bravaches (même pas peur !) ou en cultivant un (sain) sentiment d’insécurité. Cette crainte, c’est celle de voir son business tué ou cannibalisé par de nouveaux entrants, des start-up ne respectant aucun des codes traditionnels du business auquel ils s’attaquent. Ce phénomène a même un nom : l’Uberisation (à vos souhaits !). Du nom de cette start-up (Uber) qui, en quelques mois seulement, a réussi à prendre de conséquentes parts de marché à tous les taxis de la planète. On pourrait aussi citer AirBnB pour les hoteliers ou Blablacar pour les opérateurs de transport.

Dans leur foulée, une foule de start-up tente aujourd’hui de “voler” aux acteurs bien établis une partie de leur revenu. Comment ? Pas en jouant la guerre des prix mais en proposant de changer les usages, de rendre réellement le service attendu par le client. Uber s’est ainsi imposé car il proposait aux clients des taxis de ne plus attendre indéfiniment leur taxi en garantissant des voitures propres, le paiement par carte de crédit et des chauffeurs aimables. Le prix lui est resté peu ou prou le même.

Ces start-up ne sont pas des concurrents comme les autres. Ce sont des pirates qui détournent des flux entiers de business. Ce sont des barbares qui ignorent les règles qui régissaient jusque-là le fonctionnement des marchés. Elles jouent sciemment contre elles, en mettant les clients de leur côté.

Face à elles, les grands groupes et les plus petits ne peuvent pas lutter avec les mêmes armes qu’autrefois car ces entreprises, ces nouveaux entrants ne raisonnent pas avec les mêmes codes. Si leur atout principal est de pouvoir repenser un business sans se soucier de l’existant, ces entreprises ont aussi des mantras, des obsessions qui peuvent inspirer les acteurs bien établis pour se réinventer.

En voici cinq repérés par Industrie & Technologies :

1. Ecouter (vraiment) son client
Chez Nestlé, le patron, c’est bébé. Mais chez les start-up, le patron c’est le membre de la communauté. “The member is the boss”, proclame ainsi une des 8 valeurs définies chez Blablacar. Tous les patrons des plates-formes du web vous raconteront comment ils ont passé des nuits entières à répondre aux remarques/critiques de leurs premiers utilisateurs lors des premiers mois ou années de lancement, afin de mieux cerner les besoins et attentes de leurs utilisateurs.
2. Servir une communauté, avant la rentabilité
Etonnamment, ces entreprises sont un mix entre patience et rapidité. Si elles sortent des mises à jour quasiment en permanence, elles ne se précipitent pas pour définir un business model. A l’image deFacebook qui a préservé le côté “cool” de son application avant de se soucier de rentabilité, l’obsession des startupers est d’abord de répondre aux besoins d’une communauté, puis ensuite de chercher un business-model. Et là, ils n’ont pas peur de les tester à la chaine. Blablacar en a ainsi essayé cinq jusqu’à trouver le bon (du BtoB au CtoC).
3. Pivoter ce n’est pas se renier
La vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. Dans le numérique plus qu’ailleurs, il faut être prêt à changer radicalement son fusil d’épaule selon les attentes exprimées par le marché. En langage start-up, on appelle cela pivoter. Comprendre : changer radicalement d’objectif suite à un bouleversement majeur du marché. C’est un peu ce qu’ont fait Jacques Lewiner et Eric Careel, avec Inventel qui a créé la première box Internet, lorsque le standard wifi a été adopté massivement comme protocole de communication sans-fil. Ils avaient jusque-là misé sur la technologie bluetooth et ils ont dû faire pivoter toutes leurs équipes de développement du jour au lendemain pour ne pas se faire sortir du marché.
4. La critique négative est constructive
Pour Oussama Ammar, co-fondateur de The Family et brillant animateur des formations Koudetat.co, il y a une seule règle intangible dans les start-up : plus il y a de mécontents au moment du lancement, plus l’entreprise a des chances de réussir. Bunkr, la start-up normande qui veut concurrencer PowerPoint, a reçu 900 e-mails de critiques le jour de la mise en ligne. L’équipe les a traités un par un et s’en est servi pour sortir une V2 en 3 mois (là où la V1 avait pris un an avec des fonctionnalités limitées).
5. Faire est mieux que parfaire
Le monde ne s’est pas fait en un jour. Les plus belles entreprises, les plus beaux services ou produits, non plus. Pour mettre au point un produit extrêmement efficace, bluffant comme peuvent l’être les produits d’Apple, il faut le remettre 100 fois sur l’ouvrage, le peaufiner sans cesse et aligner les prototypes ou les versions “bêta” comme on le dit dans le numérique. Cette obsession de la perfection ne doit cependant pas frapper de pusillanimité le créateur. Bien au contraire. Dans le numérique, si on pense avoir une bonne idée, il faut rapidement sortir un produit, même imparfait, pour recueillir les réactions des vrais clients ou utilisateurs.

Lien:

https://references.lesoir.be/article/des-milliers-de-stages-pour-acceder-a-l-emploi/

Date de parution :

30/01/2016

Auteur :


Thibaut De Jaegher
Directeur général de Réussir SA

Des milliers de stages pour accéder a l’emploi

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Il y a un an était lancée la déclinaison belge de l’ « Alliance for Youth », une initiative portée à l’échelle européenne par le groupe Nestlé. Objectif ? Permettre à des jeunes d’accéder à une première expérience professionnelle dans une entreprise ayant pignon sur rue. L’intérêt est réel : à l’exception de certains diplômés que tout le monde s’arrache (ingénieurs, informaticiens, etc.), de très nombreux jeunes même porteurs d’un sésame universitaire voient leurs démarches en vue d’une embauche sensiblement allongées, voire parfois vouées à l’échec, en l’absence de cette fameuse première expérience.

Les huit entreprises originellement membres de cette alliance en Belgique (Nestlé, Axa, Adecco, EY, IBA, IBM, Securex et Sodexo) s’étaient engagées l’an dernier à proposer ensemble 1.300 opportunités d’emplois et de stages à des jeunes de moins de 30 ans en 2015 et le même nombre en 2016. « Un an plus tard, on constate que cet objectif a été atteint et largement dépassé (134 %), avec 1.746 emplois et stages créés », annonce cette Alliance qui précise que 1.186 nouveaux emplois ont été proposés, 560 jeunes ayant eu l’occasion d’effectuer un stage auprès d’un des huit partenaires fondateurs.

Un an plus tard, les partenariats ont aussi été élargis et, en conséquence, les objectifs augmentés à plus de 1.900 opportunités d’emplois et de stages pour 2016, portant le total pour la période 2015-2016 à 3.600. Parmi les nouveaux arrivant au sein de l’Alliance, Deloitte s’est engagé à accompagner 419 jeunes, les objectifs d’Engie (ex-GDF Suez) n’étant pas encore précisés.
Appel à de nouvelles entreprises

L’autre nouveauté réside dans l’accord conclu avec les services publics régionaux de l’emploi et de la formation (Actiris, Forem, VDAB, etc.), fédérés au sein de Synerjob, ces derniers s’engageant à proposer aux employeurs participants « une offre de services intégrée répondant à leurs besoins en jeunes employés et stagiaires. » A savoir : un apprentissage des langues au besoin, un soutien dans le contexte des stages ou encore une éventuelle formation des demandeurs d’emploi aux besoin spécifiques exprimés par les employeurs, par exemple.

« Les employeurs ont été rapidement confrontés à la complexité intra-belge, comme par exemple l’existence de formules différentes d’encadrement des stages rémunérés entre les régions », dit-on chez un employeur concerné. « Un partenariat s’imposait d’autant plus que nous souhaitions offrir cette chance à des demandeurs d’emplois. Certains d’entre eux, qui sont suivi une formation par le biais du Forem ou de Bruxelles Formation par exemple, pourraient bénéficier de nos offres car répondant bien aux profils que nous recherchons. » Quelque 70 % des offres d’emplois et de stages seraient, en vertu de cette convention, diffusées par le biais de ces organismes publics.

« Il faut, pour enrayer durablement le chômage des jeunes, agir de concert, avec d’une part, les pouvoirs politiques qui mettent en place des mécanismes adaptés tant aux besoins des entreprises que des chercheurs d’emploi et, d’autre part, des employeurs qui s’investissent dans leur environnement et offrent des opportunités », argumente Didier Gosuin, ministre bruxellois de l’Économie et de l’Emploi. « Avec la signature de cette convention, nous espérons qu’un effet boule de neige se crée. Si aujourd’hui, 9 entreprises se sont engagées dans cette démarche sociétale, il faut que de nombreuses autres leur emboîtent le pas. »

Porteur de l’initiative dans notre pays, Alexander von Maillot, CEO de Nestlé en Belgique, constate que de trop nombreux jeunes ne disposent effectivement d’aucune expérience probante à mettre en exergue lorsqu’ils arrivent sur le marché. Or, « les jeunes qui peuvent compter sur une expérience en tant que stagiaires ont de bien meilleures perspectives que les jeunes sans aucune expérience professionnelle », assure-t-il, son analyse pouvant sans nul doute être confirmée par la grande majorité des recruteurs du pays.

Lien:

https://references.lesoir.be/article/des-milliers-de-stages-pour-acceder-a-l-emploi/

Date de parution :

01/02/2016

Auteur :


Benoît JULY
Journaliste

présentation

Comment passer maître dans l’art de la présentation

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Cette publication s’adresse à tous ceux qui doivent réaliser une présentation efficace, que ce soit lors d’une conférence DEMO ou ailleurs.

Plusieurs fois par an, un groupe de dirigeants de start-up fait une démonstration de 6 minutes pour présenter ses produits à des investisseurs en capital-risque, des analystes et des journalistes. Le nom de cet événement est donc, en toute logique, DEMO.

Il s’agit d’une grande opportunité, surtout si vous savez comment ça se passe : les entrepreneurs agissent comme s’ils n’avaient pas besoin d’investisseurs, et ces derniers comme s’ils n’avaient pas besoin d’entrepreneurs. (Ce qui reviendrait à prétendre que vous êtes au régime au salon du chocolat.)

  • Cette publication s’adresse à tous ceux qui doivent réaliser une présentation efficace, que ce soit lors d’une conférence DEMO ou ailleurs. Savoir réaliser une bonne  “prés” est une compétence essentielle pour lancer un produit, mobiliser des fonds, conclure une vente, réunir la presse et recruter des employés ; d’où l’importance de s’entraîner. Créez un produit digne d’être présenté. Pour devenir un pro de la démo, commencez par créer un super produit à présenter. Les présentations constituent en effet une excellente opportunité en matière de relations publiques. Mais il faut s’en servir lorsque vous êtes prêts, et non lorsque l’opportunité s’offre à vous. Si votre produit est médiocre et que vous n’en faites pas la démo, vous serez le seul à savoir qu’il est quelconque. Si vous en faites la démo, le monde entier le saura.
  • Prenez vos précautions. En matière d’équipements électroniques, les doublons ne sont jamais de trop. Partez du principe que vos appareils vont tomber en panne la veille de votre démo. Prévoyez donc d’emmener deux, voire trois, ordinateurs, téléphones, clés USB. En bref, tout ce dont vous avez besoin pour réussir votre démo.
  • Organisez-vous en avance. Vous ne devez jamais avoir l’air dépassé (par exemple, en recherchant des dossiers et des fichiers sur votre disque dur). Vous avez des semaines pour préparer ces 6 minutes. Ne gâchez pas tout en ne vous y préparant pas à l’avance.
  • Écartez les facteurs que vous ne pouvez pas maîtriser. Aurez-vous accès à Internet pendant votre démo ? Oui, mais prévoyez une solution de secours au cas où. Bien sûr, l’hôtel dispose d’un accès Internet, mais que se passera-t-il si des centaines de personnes l’utilisent en même temps ? Mieux vaut simuler l’accès Internet à votre serveur. Vous n’êtes pas obligé de montrer le vrai système. Après tout, il ne s’agit que d’une démo.
  • Commencez dans « le choc et la stupeur ». J’ai emprunté cette formulation à mon ami Peter Cohan, auteur du livre“Great Demo!: How To Create And Execute Stunning Software Demonstrations”. D’après lui (et c’est aussi mon avis), vous disposez d’environ une minute pour captiver votre audience. Alors, n’attendez pas pour atteindre l’apogée de votre présentation. « Choc et stupeur » : voilà les émotions suprêmes que votre produit doit générer. Le but est d’impressionner votre audience dès les premières secondes. Faites une croix sur les blagues. Vos blagues sont-elles drôles ? Réponse : non. Peu de personnes sont suffisamment drôles pour arriver à placer une blague. L’inconvénient d’une blague ratée (outre la perte de confiance et d’élan) est bien supérieur à l’avantage apporté par une blague réussie.
  • Faites cavalier seul. Un pro de la démo travaille seul. Peut-être pensez-vous qu’une présentation est plus efficace lorsqu’elle est réalisée par les deux co-fondateurs, et que ce sera l’occasion de montrer à tout le monde à quel point vous vous entendez bien. Mais l’exercice s’avère déjà assez difficile pour une personne seule. Alors, essayez de faire une présentation interactive à deux est quatre fois plus difficile. Si vous voulez faire un duo, allez au karaoké.
  • Exit le jargon. L’utilisation d’un langage simple et succinct est la clé du succès. Votre logiciel peut être le meilleur du monde, mais le client ou le partenaire logiciel de l’entreprise d’investissement de vos rêves se trouve dans l’audience. S’il ne comprend pas votre démo, il ne risque pas d’en parler à ses collègues de retour au bureau. L’audience doit être impressionnée par ce qu’elle voit, et non par ce qu’elle entend.
  • Gardez les questions pour la fin. À la conférence DEMO, il n’y a pas de temps pour les questions (heureusement). Dans tous les cas, vous devez toujours répondre aux questions à la fin car vous ne pouvez jamais savoir à l’avance ce qui va vous être demandé. Or elles peuvent faire capoter votre présentation.
  • Terminez en beauté. Démarrez sur une bonne note. Après les avoir impressionnés, revenez sur vos pas et montrez-leur comment procéder. Non seulement l’objet de votre démo est sensationnel, mais vos explications sur son mode d’utilisation le rendent accessible, même pour de simples mortels. Et finissez en beauté. C’était le tour de passe-passe fétiche de Steve Jobs ; il avait toujours « un petit truc en plus »en réserve.

J’ai donné ces conseils à des centaines de start-up, et des centaines de personnes les ont lus en ligne ; mais malgré cela, la plupart des démos ne sont toujours pas à la hauteur. En effet, ces personnes pensent que mes conseils s’adressent uniquement à la masse inculte qui n’a pas de produit en attente de brevet, scientifiquement révolutionnaire, ou encore innovant, contrairement à elles, et que cette masse n’est pas dotée de talents de présentateurs comme elles.

Vous vous comptez peut-être parmi ces personnes. Mais vous auriez tort. Apprendre à faire une présentation qui tue ne sera pas une partie de plaisir.

Lien:

https://www.linkedin.com/pulse/comment-devenir-un-pro-de-la-pr%C3%A9sentation-guy-kawasaki

Date de parution :

03/02/2016

Auteur :


Guy Kawasaki

Chief evangelist of Canva