Gessica Celestri a 34 ans et est née à Bruxelles. Elle a réalisé des études au département marketing de l’EPHEC, avec option communication en troisième année. Après son diplôme et un stage en Angleterre, elle est aujourd’hui Digital Project Lead pour les pays d’Europe de l’Ouest chez Coca-Cola.
Pourquoi as-tu choisi cette option communication à l’EPHEC ?
J’ai toujours fait du marketing pour la communication, c’est ce qui me semblait le plus pertinent pour la suite. Je n’ai jamais eu de doute. A la sortie du secondaire, j’ai cherché sur internet et je suis directement tombée sur l’EPHEC. Je suis allée m’inscrire après avoir regardé le cursus en ligne, sans même prendre la peine de visiter d’autres écoles. Et puis j’ai toujours apprécié le fait qu’une partie des cours y soient donnés en anglais !
Quel était ton métier de rêve quand tu étais enfant ?
Je rêvais d’être journaliste ! Je me voyais déjà bien présentatrice du journal télé, j’empruntais le journal de mes parents et je faisais semblant de présenter les nouvelles face à la caméra. J’ai très vite compris que c’était un métier bien plus compliqué que cela (rires). Puis je regardais une série télé quand j’étais petite, il y avait cette cheffe d’agence de communication qui présentait ses projets de publicité. Je me suis dit que ça devait être sympa comme métier, donc je me suis lancée !
Qu’est-ce que l’EPHEC t’a apporté au niveau humain ?
C’est tout simplement la meilleure expérience humaine que j’ai pu avoir dans ma vie ! J’ai rencontré mon mari et la plupart de mes meilleurs amis à l’EPHEC. Le fait d’avoir des travaux pratiques chaque semaine te force aussi à apprendre à travailler en équipe. Ne pas toujours arriver avec tes positions mais aussi comprendre l’autre ou trouver des compromis. Personnellement ça m’a aussi apporté beaucoup de confiance en moi : dès le premier jour tu dois présenter ton projet devant tout le monde, tu as le trac et tout ce qui va avec !
En quoi consiste ton job chez Coca-Cola ?
Je travaille aujourd’hui dans le département marketing et je chapeaute toutes les initiatives digitales pour les marques du groupe Coca-Cola. Depuis juillet, je suis passée au niveau européen, j’ai la responsabilité des pays de l’Europe de l’Ouest. Grâce à l’école je suis assez indépendante et autonome dans mon travail, une qualité que mes chefs apprécient fortement. Et puis chez Coca-Cola on est amené à faire beaucoup de présentations, je n’ai pas peur de prendre la parole en public désormais.
Comment s’est passé ton stage ? Qu’as-tu appris concrètement sur le marché du travail ?
En troisième année, j’ai fait un stage de 4 mois dans une agence web, je m’occupais surtout de la communication digitale pour toutes les petites entreprises. Ça m’a permis de comprendre qu’elles n’ont pas les mêmes moyens, tu ne peux pas avoir la même stratégie pour tout le monde. J’ai aussi compris comment gérer un client, avoir de l’empathie pour lui, répondre à ses attentes et m’organiser pour délivrer ce qui est attendu dans les temps.
« L’EPHEC a été la meilleure expérience humaine de ma vie »
Gessica Celestri
As-tu aussi été confrontée à des aspects particuliers auxquels tu n’avais pas été préparée ?
Après mon diplôme, j’ai fait un stage en Angleterre de 4 mois, plutôt pour l’apprentissage de la langue que le travail en tant que tel. Je m’ennuyais un peu, j’étais frustrée et j’expliquais par mail mon ressenti à mon copain. Mais je me suis trompée de destinataire… Je l’ai envoyé à mon boss. Il a répondu à mon mail en me disant qu’on allait en parler. Je me suis sentie extrêmement mal quand je m’en suis rendue compte mais il a été très à l’écoute et en fin de compte ça s’est très bien passé. La morale de l’histoire c’est qu’en effet on nous prépare beaucoup mais la gestion d’une relation conflictuelle avec un chef et s’exprimer en totale transparence… Je pense que je n’étais pas encore prête. Maintenant, je fais attention ! (rires)
Quel moment t’a particulièrement marqué lors de tes études ?
Lors de la défense de mon travail de fin d’études, j’avais voulu faire une jolie présentation mais j’étais un peu sortie de ce que connaissais : j’avais créé une présentation sur Mac alors que je suis plutôt habituée aux PC. Au bout de trois slides, ma présentation s’est complètement plantée ! Ne connaissant pas du tout Mac, je me suis retrouvée devant le jury sans savoir quoi faire. J’ai donc réalisé toute la présentation de mon TFE sans mes slides et ça s’est très bien passé. Le fait d’avoir pu démontrer au jury que je n’ai pas perdu pied les a sans doute rendus très compréhensifs dans leurs notes (rires).
Tu as été diplômée en 2007. Qu’as-tu ressenti en quittant l’EPHEC après trois ans ?
La joie de me dire « voilà, c’est fait ! », de ressortir avec un diplôme du supérieur, de l’excitation pour le reste. Je me suis dit qu’une nouvelle aventure allait commencer, celle du monde du travail. Et puis j’ai aussi ressenti un peu de tristesse car j’ai vraiment adoré mes années à l’EPHEC, j’avais donc un peu de nostalgie de quitter l’école.